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Ce site vous présente un système antivol pour vélos urbains que nous avons imaginé, dessiné et développé. Il apporte une réelle solution à ce fléau que constituent les vols de vélo. Notre prototype demande encore des tests et des développements pour être industrialisable. Ensuite il faudra obtenir une adhésion des différents acteurs concernés : fabricants de vélo ou d'accessoires, de mobilier urbain, institutions, marchands, etc. Nous avons une idée très précise de la prochaine étape (voir à la fin de ce document). Si vous pouvez nous aider de quelque manière que ce soit, vous êtes le bienvenu.

Etienne Van Goethem

 

Préambule

Notre système est idéal pour les vélos urbains, car on utilise ceux-ci pour aller d'un point à un autre (domicile - gare, gare - travail, travail - commerce, etc.) et que tous ces points peuvent être sécurisés à minima (nombreux passages, enceinte, caméra, accès limité par badge, etc .). Dans ce sens, l'obligation de coupler notre antivol à une barre d'arrimage bien précise n'est pas préjudiciable à son succès. On utilise au contraire un VTT pour faire des boucles (domicile - domicile, voiture - voiture, etc): il appartient à son propriétaire de le ranger au plus vite et, en attendant, d'être attentif !

MAIS ...dans les photos et vidéos, nous montrons un VTT car... c'est le seul vélo électrique que nous possédons !
 

A l’origine...



SAUVÉ a été imaginé suite à nos désillusions face aux systèmes antivols pour vélos existants : des cadenas qui prennent trop de place ou sont difficiles à dérouler, et des mobiliers urbains rares, coûteux ou inadaptés.
Nous rêvions d’un système aussi simple que la clé de la voiture que l’on tourne et qui immobilise complètement celle-ci.


Les critères...



Les critères qui ont mené à sa conception sont donc finalement très simples. Nous souhaitions un système intégré au vélo, facile et rapide à mettre en œuvre, mais simple et facile à fabriquer.

La conception...



La conception s’est pourtant avérée assez rapide, grâce sans doute aux critères strictement définis. Et, incidemment, ce système simplissime a répondu à des exigences non prévues au départ (stabilité parfaite du vélo lorsque le système est engagé, difficulté voire impossibilité de voler les roues, etc.).


 

 

Présentation



SAUVÉ se compose de deux parties : le système antivol en tant que tel, intégré au vélo pour des raisons pratiques évidentes, et le système d’arrimage qui est une condition primordiale pour empêcher le vol du vélo.

Le système antivol (ci-dessous prototype fixé sur notre propre vélo):

 

IMG_20200811_103750_edited.jpg

Le système antivol est un boitier fixé au cadre, ici par l’intermédiaire d’une partie «support» car nous ne souhaitions pas dégrader notre coûteux VAE pour la cause...
Grosso modo le boitier renferme un axe qui supporte trois ailettes : la première vient percuter la barre d’arrimage, l’axe tourne, et l’ailette percutée laisse place à une ailette bloqueuse (que vous voyez). Du même coup, une troisième ailette se trouve face à la came de la serrure. Une fois la clé tournée, impossible de dégager le vélo. Simple, rapide, solide.

Le système d’arrimage (U majuscule inversé, solidement fixé au sol) est très simple mais néanmoins aussi solide que le plus solide des cadenas. Il s’agit d’un tuble plein en inox de 14 mm de diamètre.

Les avantages de SAUVÉ



SAUVÉ est un système simple, facile à fabriquer (et à recycler le cas échéant) : un boitier, un axe, une serrure.
Il ne contient ni ressort, ni clips, ni fils, ni vis et écrous, etc.

Il est intégré au vélo et facile à utiliser
On ne l’oublie pas. Il ne prend pas de place. Il ne doit ni se détacher ni se dérouler. Il s’utilise sans lunettes. La clé est impossible à retirer s’il n’est pas verrouillé.

Nous l’avons conçu comme un système DIF («damaged if stolen»).
Si le système est fracturé (aucun système antivol n’est inviolable), les dommages sont visibles et rendent le vélo volé plus difficilement vendable. Nous émettons l’hypothèse que, si les vélos sont une cible de vol privilégiée, c’est aussi et surtout parce que une fois le cadenas fracturé, rien ne témoigne qu’il s’agit d’un vélo volé.

Le support d’arrimage est une simple barre en inox de 14 mm.
Très solide, peu coûteux et facile à fabriquer, le système d’arrimage pourrait être implémenté à grande échelle

Il constitue avec son support dédié un système universel.
La hauteur du vélo, sa longueur, la largeur des pneus et bien d’autres paramètres n’empêchent pas l’utilisation du système.

Il assure une parfaite stabilité du vélo.
C’est un excellent système de maintien qui permet de descendre un enfant de son siège (plus de 10% des VAE urbains sont concernés), de charger des sacoches, de nettoyer ou d’entretenir son vélo, etc.

Cette stabilité (le vélo est plaqué au sol) rend le vol de certaines pièces impossible.
Ainsi des pneus qui doivent être dégagés du haut vers le bas, impossible dans ce cas.

SAUVÉ : pour qui ?



Notre système se compose de 2 parties irrémédiablement liées : l’une (l’antivol) ne peut exister sans l’autre (la barre de maintien).
Notre système trouvera tout son sens dans des environnements semi-sécurisés tels :

- les parkings surveillés expressément (par caméra, vigile, ou grâce à un accès limité) comme on en trouve dans les gares et les entreprises.

- les endroits surveillés «involontairement» car rarement déserts , et où l’utilisation d’un outillage de vol bruyant et encombrant est difficilement possible (centres culturels, centres de délassement, institutions, commerces, places publiques,...).

Finalement, une grosse majorité des endroits où l’on se rend à vélo.

 


Suffisant pour empêcher le vol ?



Il est important de connaître quelques statistiques...

1. Le vol de vélos est principalement le fait d’amateurs (souvents mineurs...), non ou mal outillés, qui «empruntent» les vélos plus qu’ils ne les volent. Ou qui revendent ce qu’ils ont pu voler pour une dose de drogue, un paquet de cigarettes, une bouteille, etc.

2. Le vol organisé se fait dans des circonstances précises. Ce seront par exemple le départ de courses ou de randonnées cyclotouristes où les voleurs (en camionnette) pourront à l’aide de subterfuges (déguisement) s’approprier en peu de temps plusieurs vélos de haut de gamme, qu’ils rapatrieront directement dans un pays limitrophe.

Les vélos volés, dans les deux cas de figure, n’étant souvent pas, peu ou que mal attachés.

Et maintenant ?



L’implémentation du système antivol :

Concrètement chaque cadre de chaque fabricant devrait disposer des aménagements nécessaires, disposés au bon endroit (comme ce fut le cas longtemps par-exemple avec les fixations de porte-bidon).
Le système pourrait être implémenté, soit en OEM («original equipment manufacturer») avant livraison, soit installé plus tard par un vélociste.
Idéalement les cadres intégreraient carrément le système.

L’enregistrement du client pour une fraude impossible :

Dans les deux cas, le client final serait enregistré par le fabricant du système SAUVÉ comme étant propriétaire du système : il recevrait un code unique correspondant au système livré par le fabricant. Ce numéro de série serait lié aux coordonnées du cycliste ainsi qu’au cadre sur lequel le système serait placé. Seul un client identifié par son code pourrait (re-)faire livrer chez le vélociste de son choix un nouveau système. De plus et en cas d’implémentation du système, le cadre de son cycle serait marqué du sigle «SAUVÉ» (acide ou gravure).

L’avantage du système DIF («damaged if stolen»).

Paradoxalement, avoir un vélo dégradé lors d’un vol est intéressant dans la mesure où il rend immédiatement très visible la provenance illégale du vélo proposé à la (re-)vente.
Par un système simple d’enregistrement (voir ci-avant), le vélo ne pourra pas être remis dans son état d’origine, ce qui réduit considérablement sa valeur. Par contre, le sigle «SAUVÉ» frappé sur le cadre, ainsi que les traces de dégradation du système et/ou de ses attaches, rendrait le vol évident, contrairement au sectionnement d’un cadenas que l’on ne peut deviner.

Un système intégré au cadre ?



La solution est évidemment idéale. Est-elle utopiste?
L’histoire du vélo nous prouve que les fabricants de cycles acceptent d’adapter leur cadre lorsque l’innovation technique est pertinente.
Des simples attaches porte-bidon aux modifications de cadre qui permettent de fixer un dérailleur, TOUS les fabricants ont dû se plier à ces nouvelles exigences des cyclistes. La nécessité fait loi.
TOUS les acteurs du monde cycliste savent que le vol est une plaie, et les solutions nécessaires.


Comment intégrer notre système antivol aux cadres ?

La méthode que nous avons utilisée:

La «mâchoire» du système doit être (presque) parfaitement horizontale pour «avaler» la barre d’arrimage. Nous avons utilisé une pièce intermédiaire (pièce A) qui tient compte de l’angle du cadre (pour notre Scott E-aspect : 32°).


 

angle_système.jpg

La pièce B sert quant à elle à rectifier la planéité du cadre et à permettre une bonne position de la pièce A, elle-même soudée au système antivol. Bref, des pièces qui ne seraient pas nécessaires si le cadre était un tant soit peu adapté pour recevoir notre système ...

Le compartiment batterie a ensuite été percé d’un trou de diamètre = 8 mm afin de soutenir l’ensemble via une vis et un écrou. Sans la clé qui permet de retirer la batterie, on ne sait pas accéder à l’écrou et retirer le système antivol. Mais même en retirant l'écrou, la structure du système est telle qu'il ne peut être dégagé du vélo que quand il n'est pas enclenché.
Si le système est malgré tout arraché, et indépendamment des dégâts éventuellement visibles au niveau de la serrure, le cadre est maintenant percé d’un trou, orné  d’un sigle «SAUVÉ», et pourtant vide de celui-ci.


Un cadre adapté à SAUVÉ

Idéalement, le cadre devrait montrer dans sa structure une "découpe" qui permettrait l’implémentation facile du système.

Conclusion




Nous croyons en SAUVÉ parce que le vol de vélos est réellement une plaie pour TOUS les acteurs concernés.

A l’inverse des systèmes existants il intègre des critères :

- humains : son intégration, sa facilité et sa rapidité d’utilisation
- sociaux : les propriétaires de VAE urbains appartiennent à un certain niveau socio-professionnel qui va à l’encontre de l’achat d’un vélo visiblement volé
- économiques : tant le système antivol que le système de maintien sont simples à fabriquer et peu coûteux.



Notre demande :
 

La prochaine étape pour développer ce système consiste à:

- le mettre aux mains d'un bureau spécialisé en design industriel pour tester et améliorer sa résistance, réduire éventuellement ses dimensions et faciliter son intégration dans un cadre,

- disposer de 2 - 3 vélos dont le cadre est modifié pour y intégrer le système corrigé,

- disposer ces vélos dans des endroits semi-sécurisés et analyser leur résistance face à  d'éventuelles tentatives de vol.

 

Vous souhaitez nous aider à développer notre système, parce que vous êtes :


- industriel et intéressé par cette technologie,
- particulier aguerri aux techniques du crowfunding,
- institutionnel sensibilisé à la problématique du vol de vélo
 

Alors n’hésitez pas à prendre contact sur etiennevg@voo.be ou au +32 497 40 65 70.

Parce que le vol de vélos est un fléau et doit être combattu.


Etienne Van Goethem - novembre 2020. Modèle déposé auprès de l’Office Benelux de la propriété intellectuelle (BOIP).

 

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